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Billet d'humeur Il n’y a plus de saisons
Les marchés affichent une volatilité forte pour de simples raisons climatiques. En effet les aléas climatiques de plus en plus nombreux engendrent de fortes variations de prix.
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Si la remarque « il n’y a plus de saisons » ne date pas d’aujourd’hui, force est de constater que le début de l’année 2012 ne contredit pas les dire de nos ancêtres !!En effet nous sommes passés d’un mois de février glacial à un mois de mars tropical en l’espace de seulement quelques semaines. Conséquence de ces évènements, aux dégâts de gel viennent se substituer maintenant les craintes de sécheresse. Le combat contre la volatilité des marchés, si cher à nos responsables politiques, notamment lors de la présidence de la France au G20 l’an passé, est loin d’être gagné. En effet si l’on veut durablement stabiliser les cours des matières premières agricoles, il va falloir soit remettre en place les outils de gestion de la politique agricole commune d’avant les années 2000, soit réguler le climat. Comme aucune de ces solutions ne semble devoir trouver échos auprès de nos décideurs, il va falloir se faire une raison, la volatilité est devenue structurelle.Comme tout élément structurel, il faut s’en préoccuper et en acquérir les outils de gestion. Alors un peu de courage, retournons sur les bancs de l’école, pour nous former aux outils de gestion que sont les marchés à terme…….
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